Marie et ses manuscrits

4 Raisons pour lesquelles je ne Quitte plus ma Liseuse Kindle Paperwhite

Marie — Mon, 18 Mar 2024 21:18:58 +0000

La liseuse, il y a ceux qui la vénèrent et ceux qui se revendiquent définitivement amoureux du papier. J’ai longtemps fait partie de la seconde catégorie, celle pour qui l’objet livre est sacré. Pourtant, à Noël dernier, une liseuse m’attendait sagement au pied du sapin, et depuis, elle ne me quitte plus. Pourquoi suis-je devenue accro à la Kindle Paperwhite Signature en moins de trois mois ? Je vous dis tout dans cet article.

La liseuse : bien plus léger que le livre, elle permet de lire dans toutes les positions (ou presque !)

Les gros livres, c’est joli, ça fait de la belle déco… mais qu’est-ce que c’est pénible à transporter et à tenir pendant la lecture !

Personnellement, je ne me déplace jamais sans un livre, ce qui me contraint à toujours avoir un sac à dos quand je pars seulement pour un week-end. Avec la liseuse, je peux me relire tous les tomes d’Harry Potter si je veux, je ne trimballerai jamais plus de 207 g dans mes affaires avec la Kindle Paperwhite.

De la même façon, je n’aime pas lire de gros livres quand je suis au lit : j’ai l’impression de ne jamais pouvoir trouver la position parfaite pour être confortable. Avec la liseuse, exit les problèmes de position : je peux lire allongée d’un côté ou le l’autre, il me suffit de caler la liseuse et le tour est joué. Et si j’ai envie de la tenir au-dessus de mon visage, son poids défie de toute façon toute concurrence.

2.Exit la lampe de chevet : les autres peuvent dormir tranquillement pendant qu’on lit notre roman à une heure peu conventionnelle

Cette semaine, je me suis une fois de plus endormie devant Pékin Express Pourtant, j’adore cette émission ! Elle est d’ailleurs notre unique rituel TV avec mon mari… mais il n’y a rien à faire ! Je suis tellement fatiguée ces derniers temps que le simple fait de poser mes fesses dans le canapé déclenche instantanément mon sommeil.

Bref, résultat, quand je finis par rejoindre le lit à 23 h 30, je n’arrive plus à dormir. Ce qui n’est pas le cas de mon mari, qui, en plus de savoir qui a quitté l’aventure, s’endort dès qu’il est sous la couette.

C’est précisément à ce moment-là que la liseuse me sauve : je n’ai pas envie d’attendre dans le noir que le marchand de sable se décide à faire sa seconde tournée. À la place, j’attrape désormais ma liseuse et je peux lire tranquillement sans prendre le risque de réveiller mon prince charmant.

La liseuse est programmée pour s’adapter à la luminosité de la pièce, mais il m’arrive d’ajuster un peu plus les paramètres : lumière plus froide ou plus chaude, avec éclairage plus ou moins intense et caractères plus ou moins gros…

En résumé, la liseuse est une alliée de taille pendant les nuits d’insomnie (ou encore les sessions d’allaitement… #comprendraquipourra) : on est certain de ne déranger personne !

3. Disponible maintenant et tout de suite : plus besoin d’attendre pour dévorer le livre dont on vient d’entendre parler

L’avantage de la liseuse, c’est que l’on peut lire le livre de son choix quasi instantanément.

Il y a un mois, je voulais absolument lire Le courage de ne pas être aimé, d’Ichiro Kishimi et Fumitake Koga. Cependant, je ne savais pas quand j’allais pouvoir trouver le temps d’aller l’acheter. En fait, je n’avais tellement pas encore pris l’habitude de la liseuse, que j’avais oublié que je pouvais me le procurer immédiatement. Ce que j’ai fait dès que je m’en suis rendu compte Et ça, c’est quand même un chouette avantage ! #generationtouttoutdesuite…jesais!

4. L’abonnement Kindle disponible avec la Kindle Paperwhite Signature : un catalogue plein de pépites

Il y a bien évidemment un argument qui m’a poussée à choisir une liseuse Amazone plutôt qu’une autre : l’abonnement Kindle. Alors oui, je sais, tout le monde a son avis sur le sujet… Pour autant, en tant qu’autrice publiée sur Amazon (et notamment dans l’abonnement Kindle), j’avais envie de pouvoir découvrir et soutenir à mon tour le travail des autrices et auteurs qui ont fait le même choix que moi.

Pour 9,99 €, j’ai accès à un immense catalogue de romans, disponibles instantanément. Cela me permet de découvrir de chouettes histoires : je lis actuellement Il n’est jamais trop tard pour libérer les licornes, de Mélodie Miller, et j’adoooooooore (Je vous recommande chaudement ce roman si vous êtes adepte des romances feel good de notre temps).

Vous l’aurez compris, je n’ai eu aucun problème à troquer le papier contre la Kindle Paperwhite. Le petit point bonus ? La batterie est vraiment incroyable : en deux mois et demi, je ne l’ai chargée que deux fois (alors que j’en ai une utilisation très régulière). Bref, si vous êtes tenté.e, mais que vous n’osez pas, je n’ai qu’un seul mot : foncez ! Vous serez certainement surpris de la vitesse à laquelle vous y prendrez goût !

The post 4 Raisons pour lesquelles je ne Quitte plus ma Liseuse Kindle Paperwhite appeared first on Marie et ses manuscrits.

9 Idées de Cadeaux pour une personne qui aime Écrire

Marie — Wed, 06 Dec 2023 14:11:49 +0000

Ça y est, nous y voilà ! Dans quelques jours, nous célébrerons les fêtes de fin d’année. Films de Noël à gogo, émerveillement devant les décorations lumineuses, chocolats à tout va… Tout pourrait être vraiment féérique, mais il y a quand même un hic ! Et oui, une question tourne en boucle dans votre tête : qu’allez vous bien pouvoir offrir à ce proche qui se rêve écrivain ? Pas de panique !

Aujourd’hui, je vous propose 9 idées de cadeaux pour une personne qui aime écrire. Oh, oh, oh… C’est parti !

1. Un rocketbook… le cadeau pour des prises de notes respectueuses de l’environnement

Vous ne connaissez pas le rocketbook ? C’est un merveilleux outil pour ceux qui passent leur temps à prendre des notes un peu partout. Il s’agit en réalité d’un cahier (il existe tout un tas de formats différents), sur lequel vous pouvez écrire à l’infini ! C’est-à-dire que vous pouvez écrire, dessiner, gribouiller tout ce que vous voulez, ça s’efface à l’aide d’une gomme spéciale ou d’une éponge (à condition d’utiliser les stylos adaptés : les Pilot FriXion).

Mais si ça s’efface quel est l’intérêt ? allez-vous me dire ! Eh oh, minute papillon ce n’est pas le tout : ce cahier est connecté ! C’est-à-dire qu’à chaque dessin, prise de note, planning, ébauche de best seller… vous pouvez scanner la page à l’aide d’une appli sur votre téléphone et la connecter directement au Drive de votre choix. Une option propose même de transformer vos notes manuscrites en Google Doc tout propre ou en PDF. Pas mal, non ?

Mon mari m’en a offert un pour mon dernier anniversaire et je dois dire que c’était une super idée ! Dans mon activité de rédactrice web, je suis souvent amenée à prendre des notes à rallonge quand je me renseigne sur un sujet. Des notes dont je ne fais rien une fois que l’article est rédigé ! Alors plutôt que de gâcher du papier ça me permet d’en économiser.

À titre perso, je l’utilise pour planifier mes menus de la semaine (j’ai une version avec planning intégré) : une fois dans le Drive commun, ça permet à toute la famille de savoir ce que l’on mange ce soir, c’est plutôt cool !

2. Un clavier d’ordinateur ergonomique

Même si votre proche aime le charme du carnet et du papier, et qu’il rédige son manuscrit au format papier, je crains qu’il ne doive un jour retaper son roman sur un ordinateur.

Quand on est auteur ou autrice, on est obligé de passer des heures à taper sur notre clavier. Parfois, à la longue, la tâche peut s’avérer douloureuse (coucou petit canal carpien post grossesse !)

L’achat d’un clavier peut donc être une superbe idée. Personnellement, j’utilise un clavier tout plat… et aujourd’hui, j’ai énormément de mal à retourner sur un clavier plus classique d’ordinateur fixe : j’ai l’impression de devoir appuyer comme une dingue, et surtout… de perdre un temps fou avec ces grosses touches !

3. Un logiciel de correction pour esquiver les plus grosses boulettes

Alors oui, ça peut vous paraître peu sexy comme cadeau, mais je vous assure que ça nous change la vie, puisque c’est tout simplement indispensable (selon moi) quand on se lance dans l’écriture de roman ou de tout autre texte plus long qu’une simple lettre de motivation. En plus, c’est assez coûteux, donc à mon sens, c’est un chouette cadeau

Je travaille bien évidemment avec le plus connu de tous : Antidote. Il existe en version définitive et en version abonnement, personnellement, j’ai fait le choix de la première option… et ça aussi, je me le suis fait offrir (merci maman si tu passes par là !).

4. Une place pour un atelier d’écriture, idéal pour booster sa créativité

Quand on écrit, on est souvent seul.e dans notre coin. Les ateliers d’écriture sont un bon moyen de sortir de notre grotte et de renouer avec l’extérieur. Je plaisante : ils sont surtout l’occasion de partager notre passion avec des gens qui comprennent ce qui nous anime et qui traversent les mêmes interrogations et doutes que nous. Renseignez-vous autour de chez vous ! Il y a peut-être des bibliothèques, médiathèques et autres cafés et salons de thé qui proposent ce genre d’atelier.

5. Un pack de survie pour écrire tout en maintenant une température corporelle correcte

Assis.e parfois pendant des heures devant notre écran, il n’est pas impossible qu’on termine en glaçon Parce qu’avec les éco-gestes de Macron et l’inflation, je vous assure que les 17-18 degrés on les supporte moins bien quand seuls nos doigts s’agitent. Pourquoi ne pas créer un kit de survie pour votre proche amoureux des mots ? Un plaid ou un poncho, accompagné d’un assortiment de thé et de chocolat doudou devrait à coup sûr lui faire graaaaaaaand plaisir pour accompagner ses sessions d’écriture.

6. Une séance de coaching pour auteur

Aujourd’hui, de nombreux coachs existent pour des domaines très spécifiques. Sur Instagram, on retrouve des coachs spécialisés dans l’accompagnement des auteurs et autrices en herbe. C’est un service qui peut être intéressant et qui peut booster la motivation d’une personne qui hésite à se lancer. Quel beau cadeau que d’essayer d’encourager un proche à réaliser son rêve !

7. Un abonnement à la médiathèque

Qui dit écrire dit… lire ! Et oui, c’est un petit peu obligé : notre cerveau a besoin de s’entraîner et de découvrir un maximum de genre et de style d’écrit, afin de trouver notre propre plume.

Un auteur est donc avant tout un lecteur : pourquoi ne pas offrir à votre proche un abonnement à la médiathèque de sa ville ? Personnellement, c’est un cadeau qui me ferait très plaisir !

8. Une liseuse pour lire partout, tout le temps… même dans la nuit (à condition d’avoir de la batterie, of course !)

Pour rester dans la lecture, la liseuse est bien évidemment un très chouette cadeau ! Personnellement, même si je suis une fan des livres papier, je trouve cet objet terriblement pratique ! C’est léger, facile à utiliser, et ça permet de transporter des centaines de livres condensés en quelques grammes : c’est un cadeau doublement idéal si la personne que vous souhaitez gâter adore voyager

À titre perso, ça m’a manqué quand j’allaitais : ça m’aurait permis de lire tranquillement la nuit sans déranger personne

9. Des billets pour le Salon du livre de Montreuil… ou d’ailleurs !

Certes, la dernière édition vient tout juste de se terminer, et je ne suis pas certaine que les places pour 2024 sont déjà disponibles, mais c’est une idée qui fera forcément plaisir à une personne qui adore écrire !

Pas de panique, si les billets ne sont pas encore en vente, rien ne vous empêche de confectionner et d’offrir des billets provisoires, faits avec amour par vos soins, ça donnera encore plus de charme à ce chouette cadeau !

J’espère que cette liste de 9 idées de cadeaux pour une personne qui aime écrire vous aura inspiré ! N’hésitez pas à me dire si vous y avez trouvé votre bonheur. Si vous avez d’autres idées à partager, vous pouvez me les écrire en DM sur mon Instagram.

À très vite,

Marie C.Teresa

The post 9 Idées de Cadeaux pour une personne qui aime Écrire appeared first on Marie et ses manuscrits.

Nos Amours Envolées : la genèse de mon premier roman auto-publié

Marie — Fri, 10 Nov 2023 22:22:54 +0000

Voilà, ça y est, plus que quelques jours avant la sortie de mon premier roman auto-édité : Nos Amours Envolées . Après de longs mois de travail, je vais enfin quitter Vic, Ben, Safia et toute la bande, afin qu’ils puissent embarquer pour de nouvelles aventures. Comment est né ce projet, quel est le thème de cette histoire, et comment pouvez-vous participer à sa diffusion ? Je vous explique tout

Rédaction du premier jet de Nos Amours Envolées

Projet numéro 1632

Le 1er janvier 2023, comme chaque année, j’ai rédigé dans mon plus beau carnet (rose, forcément) la liste de mes objectifs pour les douze mois à venir. Comme tous les ans, depuis trois ans, sans surprise, il y avait dans mon top 3 : “publier mon premier roman”.

Cette fois-ci, j’avais vraiment envie de réaliser mon rêve, et je me suis dit que c’était tout à fait faisable… Malgré le fait que j’avais un bébé de deux mois et demi dans les bras, une nounou à retrouver (la nôtre nous a plantés un mois avant le début du contrat… Youhou ! On adore !), une formation à distance à poursuivre, une autoentreprise à fermer, une autre à ouvrir… et pour couronner le tout, des mains qui avaient donné leur démission sans préavis (comprendra qui pourra).

1, 2, 3… Partez !

Tous les voyants étaient au rouge pour lancer mon projet 1632 ! Pourtant, j’ai décidé de foncer, tête baissée… dans mon clavier. Chaque minute et chaque seconde où je n’étais pas avec ma fille (c’est-à-dire au moment des siestes et… la nuit), je courais vers mon clavier pour me lancer corps et âme dans l’histoire de Jack et Emma. Et là, si vous suivez, vous avez sûrement remarqué que ces deux prénoms ne sont pas cités dans l’introduction. Pourquoi ? Car Jack et Emma appartiennent à un autre manuscrit, que je compte bien ressortir un de ces jours.

En réalité, j’ai délaissé mes héros tout droit sortis de 2004, pour rédiger une histoire contemporaine, ancrée en 2023. Pourquoi ? Simplement parce que je trouvais que je n’avais pas assez de défis à relever cette année, alors j’ai décidé de m’inscrire à un concours d’écriture dont le brief imposait que l’histoire présentée se déroule à notre époque. Par le biais de ce concours, j’ai pu commencer à partager avec mes proches et mon entourage ma passion pour l’écriture. Ne vous méprenez pas, je n’écris pas de la belle littérature avec de jolies phrases bien tournées et des descriptions qui font voyager (tout simplement, car j’en suis incapable). Moi, ce que j’aime, avec les mots, c’est raconter des histoires qui font rire et sourire, et qui regorgent de références qui font écho à toute une génération… la mienne (team enfant des années 80-90 par ici ?)

4, 5, 6… vous êtes encore loin de l’arrivée !

Portée par celles et ceux qui m’ont encouragée sans relâche, j’ai décidé que mon livre verrait le jour : premier prix du concours ou pas premier prix. Quand j’ai appris en mai que je n’avais pas été retenue, j’ai décidé que l’été à venir ne serait pas chaud (j’espère que vous avez la ref’) mais studieux !

Je m’étais fixé une date bien précise en septembre pour la sortie officielle de mon premier roman auto-édité.

Ainsi, une fois de plus, j’ai eu les yeux plus gros que le ventre et j’ai cru pouvoir réaliser en deux mois :

la réécriture complète
la correction
les 6350 relectures
la couverture
le maquettage papier
le formatage ebook
le site internet
le compte Instagram
la newsletter
le compte Spotify
le compte Pinterest
les supports visuels
…

Bref. Je n’ai pas été réaliste… mais j’ai quand même réussi à tout faire, avec un peu de délais supplémentaires, deux mois, pour être exacte (aurais-je un avenir dans le bâtiment ? C’est à creuser !).

Tout ceci pour dire que dans quelques jours, Nos Amours Envolées sera donc enfin disponible à la vente, après un long parcours qui m’aura valu quelques larmes et gouttes de sueur.

L’histoire de Nos Amours Envolées

C’est bien beau de vous raconter ma vie et mes p’tits bobos, mais je me doute que vous n’êtes pas là pour ça ! On rentre dans le vif du sujet ?

Le résumé de NAE

“À l’approche de la trentaine, Victoire est d’humeur maussade. Fraîchement larguée, cette professeure des écoles en banlieue toulousaine est désespérée quant à son avenir amoureux. Quand elle ne passe pas ses soirées à plastifier des feuilles pour ses élèves de maternelle, la jeune femme enchaîne les dates Tinder foireux. Sa crainte du moment ? Finir seule avec son chat, Trump, en chantant du Céline Dion, un verre de vin à la main, comme une célèbre icône des années 2000.

Pour ne rien arranger à sa déprime du moment, Justine, son amie d’enfance, vient de lui demander d’être le témoin de son mariage. Afin de préparer l’événement digne d’un conte de fées, la future mariée a organisé un planning intense pour les quatre témoins. Si cette perspective ne réjouit pas Vic au premier abord, elle pourrait tout de même lui réserver de sacrées surprises. En effet, quand elle rencontre enfin les témoins du futur marié, Vic est sans voix.

Comment réagira-t-elle au retour du passé ? Et si la vie faisait toujours bien les choses ? Saura-t-elle pardonner et laisser une nouvelle chance à l’amour ?”

Le résumé du résumé

En résumé de résumé, Nos Amours Envolées est une comédie romantique aux accents feelgood. Gorgée d’humour et de références qui parleront à toute une génération, c’est une histoire toute douce sur le thème de la seconde chance… mais pas que !

Aider une jeune autrice en détresse : bonne nouvelle, c’est possible… et gratuit (90 % du temps) !

Vous vous en doutez, je ne suis pas la seule personne à auto-éditer un livre cette année. Aujourd’hui, pour faire voyager notre histoire, on a besoin de partages et d’ambassadeurs et ambassadrices prêt.e.s à nous défendre bec et ongles… ou plutôt à parler de nous, dès qu’ils en ont l’occasion. Comment ?

Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais nous vivons au 21è siècle et il existe plusieurs inventions diaboliques mais bien pratiques comme… les réseaux sociaux ! Pour rappel : liker un post, le partager, laisser une commentaire, s’abonner à un profil… c’est GRATUIT ! Ça ne coûte RIEN, et nous, ça nous aide beaucoup à gagner en visibilité.

Pour celles et ceux qui n’assumeraient pas de partager publiquement des posts au sujet d’une comédie romantique (je pense d’ailleurs faire un article prochainement sur le sujet : j’en ai un peu (beaucoup !) marre que le genre soit décrié), c’est OK ! Mais sachez que dans la vraie vie aussi, vous pouvez nous aider : en cherchant dans le répertoire de votre téléphone, je suis certaine que vous avez bien une cousine, une amie, une collègue… à qui vous pourriez recommander notre roman. Là non plus, ça ne coûte rien, et ça nous aide beaucoup !

Enfin, Nos Amours Envolées sort d’ici quelques jours au format numérique (liseuse Kindle, tablette et téléphone) et au format papier. Si vous faites le choix du numérique, sachez qu’au-delà du prix bien plus accessible, vous faites également un chouette geste pour nous. En effet, plus on vend de numériques, plus on a de chance de remonter dans le classement, de gagner en visibilité et de faire connaître notre histoire… contrairement au classement livres brochés où nos chances sont moindres en tant qu’auteurs auto-édités.

Voilà, vous en savez un peu plus sur ce projet enfin concrétisé. Sachez que j’y ai mis toute mon âme et tout mon cœur. Je ne compte pas le nombre d’heures passées à donner vie à cette histoire, mais surtout à ce livre enfin tangible. D’ailleurs, si certaines et certains d’entre vous sont pressés, j’ai un scoop à vous offrir : la version numérique de Nos Amours Envolées est dès à présent disponible en précommande

Pour ne rien rater de l’actualité de NAE, je vous invite vivement à me rejoindre sur Instagram et à vous inscrire à la Newsletter (promis, pas de spam !)

Merci pour votre accueil et votre soutien

Marie C.Teresa

The post Nos Amours Envolées : la genèse de mon premier roman auto-publié appeared first on Marie et ses manuscrits.

3 Podcasts qui parlent d’Auto-Édition… mais pas que !

Marie — Thu, 21 Sep 2023 12:50:06 +0000

Quand on souhaite auto-publier son roman, on peut avoir l’impression de plonger dans un univers totalement inconnu. Pour avancer sereinement vers l’édition et vous rendre compte que tout est possible, je vous invite à découvrir 3 podcasts sur l’auto-édition. Prête à rebooster votre motivation et à trouver votre organisation d’autrice en herbe ?

1. Toss a Coin to Your Writer, de Maëva Catalano : le podcast qui partage des parcours inspirants

Chaque mois, j’attends avec impatience le nouvel épisode de Toss a Coin To Your Writer. En général je l’écoute le mercredi, pendant ma session de batchcooking : l’épisode dure en moyenne une heure, ce qui me permet d’être toujours en bonne compagnie pour cuisiner.

Sur son podcast, la douce Maëva Catalano reçoit des auteurs et autrices (auto-publié.e.s, publié.e.s en maison d’édition, ou hybrides). Je vis chaque épisode comme un véritable voyage sur le chemin de l’édition (traditionnelle ou non). J’adore découvrir les invités, leurs histoires, leurs conseils, leurs projets… c’est toujours hyper inspirant, et il y a parfois ce petit effet miroir qui pousse à se dire (et à se convaincre !) que « oui, c’est possible pour moi aussi de publier mon roman ».

Maeva, elle-même autrice, mène l’interview avec beaucoup de bienveillance et c’est toujours un bonheur pour moi de l’écouter. J’ai toujours l’impression d’assister à une conversation entre copines

En résumé, Toss a Coin To your Writer, c’est LE podcast qui retrace le parcours des autrices et auteurs, qui vous permet de découvrir de jolies plumes, et de merveilleux univers… tout cela dans un véritable cocon de douceur. Vous l’aurez compris, on y parle donc auto-édition… mais pas que !

2. Rêve d’auteur, d’Audrey Martinez : le podcast sur l’auto-édition qui vous donne de (très !) précieux conseils

Je n’ai pas encore eu le temps d’écouter tous les épisodes proposés par Audrey. Véritable mine d’or, son podcast aborde de très nombreux sujets relatifs à la vie d’autrice. Cette ancienne professeure des écoles (ça nous fait un point commun ) semble être une reine de l’organisation… et l’organisation, quand on est autrice indépendante, ce n’est pas conseillé : c’est vital ! De plus, on sent son côté pédagogue : tout ce qu’elle dit est très bien expliqué, structuré… bref, tout ce dont on a besoin pour avancer sereinement, en toute confiance.

L’autrice aborde également des thèmes comme le processus d’écriture, la construction d’un roman, l’élaboration des personnages… En clair, je trouve que Rêve d’auteur est un podcast très complet et très enrichissant… Je vous le recommande vivement !

3. Romancière Pro, de Julie Huleux : le podcast pour faire le plein de motivation et de confiance en soi

S’il y a une chose que j’adore chez Julie Huleux, c’est l’énergie qu’elle transmet à travers chacun de ses épisodes. Autrice de romances militaires, Julie est également coach pour auteur, et à l’entendre, on comprend qu’elle a toutes les compétences pour ça ! À la fin de chaque écoute, on est regonflée à bloc pour botter définitivement les fesses de nos croyances limitantes, et faire un pas de plus vers notre rêve. (Gagner de l’argent grâce à nos romans ? Bien sûr que c’est possible ! Gagner beaucoup d’argent ? Évidemment… Pourquoi s’en priver ?)

Sur Romancière Pro, Julie donne de précieux conseils pour avancer sereinement vers notre projet d’auto-édition : elle mêle savamment astuces pratico-pratiques et mindset pour booster notre créativité et atteindre nos objectifs de réussite. De temps en temps, elle reçoit également des consœurs pour un épisode plein d’humour, de partages et d’inspirations

Pour résumer, la détermination de Julie est communicative, et ça… c’est franchement bon pour notre moral d’autrice !

J’espère que ce petit article vous aura permis de découvrir des podcasts sur l’auto-édition. Si vous les écoutez, je vous souhaite qu’ils vous apportent autant de joie et de motivation qu’ils m’en apportent. En attendant, n’hésitez pas à me partager en commentaire, ici ou sur mon compte Instagram, vos podcasts chouchous sur ce même thème. À vos écouteurs !

The post 3 Podcasts qui parlent d’Auto-Édition… mais pas que ! appeared first on Marie et ses manuscrits.

6 Outils Gratuits qui accompagnent mon quotidien de Rédactrice Web et d’Autrice en Herbe

Marie — Sat, 12 Aug 2023 13:10:54 +0000

Pour écrire un livre, vous avez à priori besoin d’un ordinateur et d’un clavier. Si vous êtes une adepte du papier, il est possible que vous fassiez partie de la team carnet et crayon. Quand on a le projet de s’auto-éditer, il y a des outils qui peuvent nous accompagner dans notre quotidien, car il ne s’agit pas juste d’écrire et d’attendre ! Aujourd’hui, je vous propose de découvrir 6 outils gratuits pour écrivain auto-édité, qui me servent aussi bien dans ma vie d’autrice en herbe, que dans ma carrière de rédactrice web.

Scribens : l’outil en ligne qui corrige vos textes

Scribens est un logiciel de correction en ligne gratuit. Il n’y a rien de plus simple ! Il vous suffit de copier/coller vos textes et Scribens s’occupe de mettre en lumière vos fautes, avec un code couleur et des suggestions bien précises. Attention tout de même, il ne comprend pas toujours le sens et propose parfois des corrections qui ne sont pas adaptées. Je dirais que c’est une bonne alternative pour corriger les fautes d’inattention et de typographie. Le petit hic ? Vos textes ne doivent pas être trop longs. La solution est simple : segmenter vos textes et corriger une partie à la fois.

Google Drive : l’outil de partage par excellence

En rédaction web, j’utilise Google Drive pour créer des espaces de travail partagés avec mes clients. C’est une bonne façon pour eux de suivre l’avancée des projets et d’ajouter leurs suggestions. Pour mes projets de romans, j’utilise Google Drive avec mes bêta-lectrices : elles ont accès aux Google Docs (un document = un chapitre). Cela leur permet d’annoter et d’ajouter leurs commentaires directement dans le texte. Elles peuvent même réagir avec des émojis si elles le souhaitent. Personnellement, c’est une méthode qui me convient bien.

Notion : l’outil idéal pour les maniaques du contrôle

Je plaisante, bien évidemment ! Ce que je veux dire par là, c’est que Notion est l’outil parfait pour les personnes qui adorent s’organiser et apprécier visuellement leur avancée. L’outil peut être un peu difficile à prendre en main au début, mais pour celles et ceux qui le maîtrisent, c’est un vrai bonheur ! J’y ai pour habitude d’y organiser le planning éditorial de ce blog et d’y inscrire mes To Do Lists longues comme le Nil. Pour l’écriture de romans, c’est un outil absolument génial pour noter ses idées, planifier ses chapitres, créer des Moodboards et suivre leur avancée d’une manière générale.

Toggl Track : l’outil qui permet de se rendre compte du temps passé sur une tâche

C’est un outil qui ne me quitte plus ! Cette application, installée dans mon téléphone, me permet de chronométrer l’ensemble de mes tâches. En rédaction web, je peux ainsi mesurer le temps passé pour chaque client et pour chaque projet. C’est un excellent moyen de se rendre compte du temps effectif passé sur chaque tâche et cela peut me permettre d’ajuster mes tarifs au besoin, pour les personnes avec qui j’ai l’habitude d’établir des forfaits. Pour l’écriture de roman, c’est également un outil que j’adore utiliser pour me rendre compte du temps consacré à mes projets. Il permet également d’établir le rapport temps/mots écrits et d’apprécier sa vitesse d’écriture (pour certains, c’est un objectif, personnellement, je ne fais pas très attention à ça pour l’instant).

Canva : l’outil gratuit pour les écrivains auto-édités qui veulent tout faire

Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de présenter Canva tant cet outil fait partie de la vie de toutes les personnes créant un minimum de contenu. En rédaction web, il me sert à créer des visuels quand cela m’est demandé ou encore à mettre en page les ebooks que je rédige et pour lesquels mes clients me demandent la mise en page. Pour les romans auto-édités, c’est bien évidemment un outil indispensable si vous voulez réaliser vous-même vos couvertures de livres. De plus, il est votre meilleur ami pour préparer et réaliser la communication sur vos romans à destinations de vos réseaux sociaux. Dernièrement, j’ai découvert que Canva avait développé une fonctionnalité permettant de créer des images via une intelligence artificielle. Ce n’est pas transcendant pour l’instant en termes de résultat, mais ça a le mérite d’exister, et personnellement, les essais que j’ai faits pour mon roman m’ont fait beaucoup rire.

Chat-GPT : l’outil parfait pour… les prises de notes vocales !

Alors oui, Chat-GPT, à priori, c’est un outil qui écrit. Dernièrement, j’ai installé l’extension Google Chrome qui permet de faire des notes vocales. En rédaction web, il m’est d’une aide précieuse pour retranscrire des textes audio. Bien évidemment, il faut ensuite retravailler le texte pour lui donner le style voulu, mais dans tous les cas, vous obtenez une version brute de votre texte et une version écrite par l’IA… à vous ensuite de créer le texte qui vous plaît ! Pour l’écriture des romans, je ne l’ai pas encore utilisé, mais je pense y avoir recours pour mes prises de notes car il surpasse de loin les notes vocales proposées par Google Docs et dont j’étais une adepte depuis un moment. Il va très certainement venir enrichir ma trousse à outils gratuits pour écrivain.

J’espère que cet article vous aura fait découvrir quelques outils gratuits pour écrivain. Si vous avez l’habitude de travailler avec l’un d’entre eux ou si vous en avez d’autres à me suggérer, n’hésitez pas à me partager vos avis en commentaire ou sur mon compte Instagram . En attendant, de mon côté, je m’en vais retourner travailler sur la couverture de mon livre auto-édité.

The post 6 Outils Gratuits qui accompagnent mon quotidien de Rédactrice Web et d’Autrice en Herbe appeared first on Marie et ses manuscrits.

Écrire son Roman sur une Plateforme d’Écriture en Ligne : Bonne ou Mauvaise Idée ?

Marie — Thu, 03 Aug 2023 12:17:28 +0000

Si vous écrivez depuis un moment, il y a fort à parier que vous vous êtes déjà posé des questions concernant les plateformes d’écriture en ligne. Wattpad, Fyctia, Scribay… Voici quelques noms qui vous disent forcément quelque chose ! Qu’on soit autrice débutante ou plus expérimentée dans le game de l’écriture, ces sites peuvent devenir de véritables tremplins pour lancer votre carrière d’autrice indépendante. Aujourd’hui, je me base sur mon expérience personnelle pour partager avec vous les avantages (et les inconvénients !), qui s’offrent à vous si vous décidez d’écrire votre roman en ligne.

Plateformes d’écriture en ligne : les avantages

Tester le potentiel de vos romans

Eh oui, quand on débute en écriture, il est difficile de savoir si ce que l’on écrit a le potentiel d’être lu. Ces plateformes en ligne gratuites sont donc un excellent moyen vous lancer dans la fosse aux lions, même si, et on en reparlera dans les inconvénients, les romans se retrouvent parfois noyés dans la masse (et ont donc peu de chance d’être lus… aussi géniaux soient-ils !).

Rester anonyme

Sur ces plateformes d’écriture en ligne, vous publiez sous le nom de votre choix. Idéal justement si vous voulez tester votre roman, mais que vous n’êtes pas trop sûre de tout assumer ! La possibilité de rester anonyme vous permet de publier avec plus de sérénité. Personne ne saura que c’est vous qui avez écrit ce truc, donc personne ne viendra jamais pointer du doigt PetitPlume0406Love4ever… En tout cas, pas dans la rue ! Vous pouvez donc dormir tranquille, sur vos deux oreilles, comme disent les jeunes (c’est une boutade bien sûr, les jeunes ne disent pas ça… moi, oui, apparemment).

Partager vos histoires avec vos proches

Vous avez envie de partager vos romans avec votre famille ou vos meilleurs amis ? Si votre roman est en ligne, cela permet un accès facile et rapide à votre entourage. De plus, les interfaces sont généralement agréables et offrent la possibilité de commenter, d’annoter, de liker … même de partager. L’expérience utilisateur (oups, lecteur ! Déformation professionnelle) est donc vachement plus sympa ! (Quoi ? Plus personne non plus ne dit vachement ? Tant pis…). En résumé, c’est toujours plus sympa que de leur envoyer votre chef-d’œuvre sur un simple document Word partagé via Google Doc (Quoi ? Moi, j’ai déjà fait ça ?)

Vous entraîner et maintenir un rythme d’écriture

Écrire votre roman en ligne est un excellent moyen d’entraîner votre plume. Premièrement, les retours et commentaires de vos lectrices et lecteurs vous permettent de prendre du recul sur votre histoire et éventuellement de l’ajuster. Deuxièmement, ces mêmes lectrices et lecteurs sont impatients de découvrir la suite, ce qui vous contraint à tenir un rythme d’écriture si votre histoire n’est pas terminée. C’est donc un excellent moyen de se tenir à l’écriture régulière.

Vous motiver

Quoi de plus motivant que de voir que votre histoire est suivie ? Likes, commentaires, partages, chapitres débloqués (vous savez de quoi je parle si vous aussi vous êtes passée par Fyctia !). Ces plateformes vous permettent de rester motivée quand vous avez des retours sur votre bébé… oups ! Votre roman, pardon !

Partager avec d’autres autrices et auteurs

Ces sites de publications d’histoires en ligne rassemblent généralement de nombreux passionnés et peuvent donner lieu à de chouettes rencontres. Des communautés et groupes de travail peuvent ainsi se créer autour de l’écriture. Elles sont donc le lieu idéal pour rencontrer des personnes qui traversent les mêmes choses que vous. Bah quoi ? C’est bien connu : la vie d’autrice est loin d’être un long fleuve tranquille ! Profitez de ces sites pour échanger au sujet de vos peurs, de vos doutes, de vos réussites … Pensez à mettre en commun vos astuces d’écritures, vos bons plans, vos recommandations de livres, etc. Soyez généreuse… L’univers (du roman) vous le rendra !

Vous faire connaître

Écrire votre roman en ligne est un bon moyen de vous faire connaître, et de vous constituer une petite (que dis-je ? une grande !) communauté. Vous pouvez alors, sur vos profils d’autrice, mettre le lien vers vos réseaux sociaux et ainsi partager davantage avec celles et ceux qui vous lisent. Idéal, si par la suite vous voulez vous lancer dans l’auto-édition : vous aurez déjà un lectorat présent auprès de vous.

Écrire son roman en ligne : les inconvénients

Vous démarquer peut s’apparenter à Mission Impossible

Chaque jour, des milliers et des milliers d’histoires sont publiées sur ces plateformes d’écriture en ligne : il est donc très compliqué de se démarquer. Pour peu que le genre de votre roman ne corresponde pas au style en vogue, vos chances d’être lus vont dangereusement flirter avec le 0, ce qui est méga frustrant (et absolument décourageant !). Personnellement, j’ai testé l’aventure Wattpad il y a deux ans, et j’ai rapidement arrêté : je n’y trouvais pas ma place, j’étais déçue de fournir tout ce travail pour rien, j’ai alors préféré retirer mon roman de la plateforme. Quand on voit les titres les plus lus, avec des millions de vues, j’avoue qu’il est facile de se décourager, surtout quand on ne s’inscrit pas du tout dans le style de ces romans. J’ai en revanche davantage apprécié mes expériences sur Fyctia. Le principe est simple : on doit publier des histoires dans le cadre de concours. Il est donc plus facile de se faire remarquer parmi 500 participants à un concours, que parmi l’immense océan de Wattpad où les publications sont libres.

Protéger vos droits d’auteur peut être difficile

Je ne compte pas le nombre d’autrices et d’auteurs qui racontent s’être fait plagier, voire intégralement copier, leur histoire. Certain.e.s ont même eu la (mauvaise) surprise de découvrir leur histoire auto-éditée sous un autre nom que le leur… Sympa, hein ? Même si les plateformes s’engagent à limiter ce risque, aujourd’hui, le risque 0 de plagiat n’existe pas.

Se comparer peut devenir source de pression

Si vous écrivez, il y a de fortes chances que vous lisiez aussi. Sur le même principe que les réseaux sociaux, ces plateformes peuvent se transformer en temples de la comparaison… et vous décourager ! À titre perso, je me limite dans la lecture des histoires des autres, je crois que l’ignorance est ma meilleure arme pour ne pas me décourager.

Monétiser votre travail (oui, c’en est un !) n’est pas systématique

Écrire son roman en ligne (ou ailleurs !) ça prend des heures… Vous avez déjà essayé de calculer combien de temps l’écriture du premier jet, les corrections, la réécriture… vous a pris ? Aujourd’hui, certaines personnes ont réussi à monétiser leurs romans sur des plateformes comme Wattpad, mais elles sont peu nombreuses comparées aux autrices et auteurs qui y partagent chaque jour leurs histoires. Publier en ligne n’est donc pas ce qui vous permettra de gagner votre vie avec votre plume. À moins que vous ne remportiez un concours (comme le propose Fyctia, par exemple), mais encore une fois, les sommes versées ne risquent pas de vous conduire aux Bahamas… à peine pourront-elles payer une facture mensuelle d’électricité (ce qui est déjà pas mal, si on tient compte de l’augmentation de 10 % depuis le 1er août 2023).

Vous l’aurez compris, je trouve que les plateformes d’écriture sont un très bon moyen de tester votre roman et votre plume, notamment si vous êtes débutant. Excellent lieu de partage en tout genre, elles sont intéressantes si vous souhaitez développer une communauté solide, et un futur lectorat engagé auprès de vos histoires à venir. Si vous avez déjà testé ces sites, n’hésitez pas à me partager en commentaire, ou sur mon compte Instagram, vos retours d’expériences, c’est toujours très enrichissant ! Pour les autres, est-ce que cet article vous a décidé à écrire votre roman en ligne ?

The post Écrire son Roman sur une Plateforme d’Écriture en Ligne : Bonne ou Mauvaise Idée ? appeared first on Marie et ses manuscrits.

Contre Vents et Secrets de Cynthia Kafka : un doux roman comme on aime

Marie — Sun, 30 Jul 2023 08:03:57 +0000

Il y a bientôt deux ans, j’ai découvert Cynthia Kafka grâce à un post de Virginie Grimaldi, qui parlait de la sortie de Je suis venue te dire, le merveilleux roman de son amie. Fan incontestable de l’autrice du Premier jour du reste de ma vie, j’ai foncé les yeux fermés dans le Cultura le plus près de chez moi. Je n’imaginais pas une seconde que ce livre et sa très jolie couverture allaient me bouleverser à ce point. Tombée en amour pour sa plume et pour sa façon de traiter avec humour et justesse les drames de la vie, c’est tout naturellement que j’ai lu Contre Vents et Secrets, de Cynthia Kafka. Aujourd’hui, je vous parle de ce doux roman, rempli d’espoir et d’amour.

Le résumé

« À 35 ans, alors que son mariage et ses rêves de maternité viennent d’exploser, Charlène découvre chez ses parents une lettre écrite quelques mois avant sa naissance. L’expéditeur y mentionne une île en Bretagne où sa mère semble avoir vécu. Il n’en faut pas plus à Charlène pour entrevoir l’occasion de s’éloigner et de faire le point sur son existence. À Broavel, la jeune femme devra apprendre à composer avec des habitants originaux, mais aussi avec les locataires des Oisillons, une maison d’hôtes atypique dirigée par la truculente Jeanne et l’énigmatique Victor. Elle va surtout tenter de découvrir ce que sa mère est venue faire sur cette île. Ce secret, elle le sent, pourrait bien tout changer. »

Mon avis sur Contre vents et secrets de Cynthia Kafka

Je tiens à dire que la barre était placée très haute, étant donné mon énooooooooooorme coup de cœur pour Je suis venue de dire. Pourtant, je me suis rapidement laissée embarquer par ce troisième roman ! (C’est le cas de le dire… bah, oui ! Ça se passe sur une île !). Une fois de plus, je suis tombée en amour pour la plume de l’autrice.

J’ai beaucoup aimé l’alternance entre le récit de Charlène et celui du narrateur, qui nous apporte peu à peu quelques bribes du passé, à travers quelques chapitres, ici et là.

Le personnage de Charlène est profondément touchant. C’est une femme forte, en pleine quête d’identité, titubante mais déterminée. Au fil de l’histoire, j’ai eu la sensation d’assister à l’éclosion d’un papillon. À travers les différentes épreuves, elle se décide (enfin !) à vivre pour elle et à se faire passer en premier. Elle brise ses chaînes et apprend à s’accepter malgré son histoire, ses traumatismes et ses blessures.

À ses côtés, de nombreux personnages haut en couleur, tous plus attachants les uns que les autres. Mention spéciale pour Félicie, l’Instagrammeuse cachée sur l’île, dont les punchlines ont manqué plus d’une fois de me faire faire pipi dans ma culotte. Véritable vent de fraîcheur, elle devient l’acolyte de Charlène. Ensemble, les deux femmes agissent comme deux ados, prêtes à tout pour essayer de percer les secrets qui entourent l’île, et la mère de Charlène. Et quels secrets !

À travers ce roman, de nombreux sujets sont abordés avec beaucoup de justesse et de délicatesse. Parmi eux : la difficulté à concevoir un enfant, le traumatisme des fausses-couches, la quête d’identité, les secrets de famille… Chez les personnages secondaires, on retrouve également des histoires liées aux violences conjugales, à la dépression, aux histoires d’amour avortées… Rien n’est dans le cliché ou dans le pathos, tout est juste et touchant.

Extrait de Contre vents et secret

De nombreux passages m’ont émue (je parle ici de rires ET de larmes). Je ne vais pas recopier 75 % du livre dans cet article, ce serait mal vu, et puis j’ai pas tellement le temps, Mais il y en a un qui m’a vraiment touchée en plein cœur Une leçon de philosophie by Félicie, sur l’intérêt qu’on décide ou non d’accorder au regard des autres :

— Bon, c’est légèrement tiré par les cheveux, mais je pense que je tiens un truc. Imagine que tu veux photographier le phare. Si tu es placée juste en bas, il ne rentrera jamais dans le cadre, même en faisant un grand angle. En grimpant au sommet, ce sera encore pire. En revanche, si tu arrives d’un peu plus loin, depuis un bateau sur l’océan par exemple, ce sera parfait. Tu auras même probablement besoin de te rapprocher ou de zoomer pour qu’il ne soit pas trop petit. Pourtant, le phare, lui, il n’a pas changé de taille. Il est toujours le même. C’est toi, et ta façon de le regarder, qui évolue. T’es petite en bas, tu le trouves trop grand. T’es loin, tu risques de le trouver minuscule. — À la seule différence que le phare s’en fiche qu’on le trouve trop grand, trop haut ou rachitique… — Évidemment, puisqu’il n’éprouve pas de sentiments. Toi, oui. Ce que je veux t’expliquer, c’est que toi, tu es toujours la même. Et la vraie priorité, l’unique chose qui doit compter pour toi, c’est : est-ce que tu lis de toi dans le regard de l’autre te dérange ? Si oui, OK pour évoluer. Si non… fuck les cons !

Bon, vous l’aurez très certainement compris si vous m’avez lue jusqu’ici, je vous recommande à 1000 % Contre vents et secrets de Cynthia Kafka. C’est une histoire touchante, animée par des personnages attachants, à travers lesquels il est facile de s’identifier. La plume de l’ancienne professeure des écoles est toujours aussi douce, empreinte d’un humour toujours parfaitement dosé. Une fois de plus, c’est un véritable coup de cœur. Si vous l’avez lu, n’hésitez pas à venir m’en parler en commentaire où sur mon compte Instagram, ce sera avec grand plaisir que j’échangerais avec vous. Et si vous aimez les histoire sur les secrets de famille et la quête d’identité, je vous invite à découvrir mon article sur Les bruits du souvenir, de Sophie Astrabie.

The post Contre Vents et Secrets de Cynthia Kafka : un doux roman comme on aime appeared first on Marie et ses manuscrits.

Couverture de Livre Réussie : Maximisez vos chances de vendre votre roman !

Marie — Thu, 27 Jul 2023 14:42:08 +0000

Qu’on le veuille ou non, être autrice indépendante, c’est aussi (et surtout ?) être cheffe d’entreprise. Même si écrire est une activité qui s’apparente à l’art, dans notre cas, le livre est avant tout un produit que l’on doit marketer au mieux si on souhaite le vendre. Vous pouvez avoir écrit un roman absolument génial, si la couverture est toute pourrie, il y a peu de chance qu’on s’arrête dessus… Je sais, c’est injuste ! C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, je vous propose d’essayer de mettre toutes les chances de réussite de votre côté, et de vous concentrer sur une étape essentielle : réussir la couverture de votre livre auto-édité.

Comprenez votre public

Quel est le genre de votre roman ?

La couverture d’un livre en dit long sur son genre. On imagine mal une comédie romantique toute doudou représentée avec une illustration très sombre et une palette de couleurs du style : noir, blanc, rouge. Tout comme il est difficile de concevoir une couverture de fantasy hyper claire et épurée… ça n’aurait pas trop de sens ! Renseignez-vous donc sur la représentation de votre genre, étudiez les couvertures des romans s’inscrivant dans celui-ci. Il n’est pas question de faire du copier/coller, mais de comprendre quels sont les codes principaux qui permettront aux lectrices et aux lecteurs d’identifier votre livre comme susceptible de leur plaire… et donc, de l’acheter ! J’attire ici votre attention sur le fait que la couverture doit servir le genre, plutôt que de plaire à vos jolis yeux. Vous pouvez créer des couvertures qui selon vous sont esthétiques et toutes mignonnes, mais ce n’est pas vous qui allez acheter votre livre ! La couverture doit avant tout plaire aux autres. Il faut donc comprendre qui sont ces autres…

Qui sont les personnes qui vous lisent ?

Pour être certaine de ne pas être complètement à côté de la plaque, il est primordial de vous renseigner sur votre lectorat, ou du moins, si vous n’avez pas encore publié, de connaître votre public cible.

Un livre a toujours un public cible ! Mes bêta-lectrices l’ont bien assez souligné pour mon roman : certaines personnes à qui j’ai proposé la relecture (essentiellement issues de ma famille) étaient plus âgées, et moins familières avec le genre de la comédie romantique. On m’a d’ailleurs dit (reproché ?) qu’il y avait trop de références qu’elles n’avaient pas… Ces personnes n’ont jamais été le public cible de mon livre !

Mon public cible, ce sont les femmes de mon âge (c’est à dire d’une trentaine d’années), ayant grandi avec les séries des années 2000 et les films comme Freaky Friday, Love Actually ou encore Comme Cendrillon. Elles ont probablement lu les 4 tomes de Quatre Filles et un Jeans, dévoré Twilight et rêvé d’être des meufs badass comme Katniss Everdeen. Ces femmes-là sont probablement déjà tombées amoureuses de Nathan ou Lucas Scott et je suis prête à parier qu’elles seraient capables de vendre leur vie pour assister à un concert de Céline Dion ou de Jean-Jacques Goldman (et même prêtes à mourir pour voir les deux ensemble sur scène !).

Bref, j’exagère, mais je suis certaine que vous avez compris l’idée ! Dans mon cas, mon public cible me ressemble : même culture populaire, même âge, mêmes goûts, même héritage en terme de karaoké (« Mais qu’est-ce que tu fous là ? J’te croyais chez ton père, mais tu t’fous d’moi, j’ai toujours été droite et je l’ai fait pour toi… J’avais confiance en toi, j’pouvais crever pour toi et toi… » ).

Si vous êtes déjà autrice auto-publiée, pourquoi ne pas lancer un sondage auprès de votre communauté Instagram, afin de mieux connaître vos lectrices/lecteurs et leurs envies ? Ou encore partager un questionnaire par le biais de votre newsletter ? Cela vous permettrait d’avoir un maximum d’infos sur votre cible, et ainsi de répondre au mieux à leurs attentes. Vous pourriez récolter de précieuses informations pour réussir la couverture de votre livre auto-édité !

Travaillez les éléments essentiels pour réussir la couverture de votre livre auto-édité

L’illustration ou l’image

Vous avez peut-être fait le choix de créer vous-même la couverture de votre livre auto-édité sachez tout de même qu’il vous faut être vigilante ! Si l’auto-édition acceptait encore il y a quelques années des couvertures plus ou moins réussies, aujourd’hui, le métier s’est vraiment professionnalisé.

Désormais, seules les personnes produisant un travail annexe de qualité peuvent avoir des chances de se démarquer.

Une fois de plus, si votre roman est génial personne ne pourra le savoir si votre couverture n’attire pas, si vous ne faites pas la bonne promotion, si vous n’avez pas un bon résumé, etc. Rien n’est à négliger ! Jamais ! Tout est important… (Vous compreniez mieux mon histoire de cheffe d’entreprise maintenant ? Être une autrice auto-éditée, ce n’est pas seulement avoir un belle plume )

Voici donc quelques éléments auxquels vous devez prêter attention :

la qualité de l’image ou de l’illustration. Les images pixelisées +++ à l’agrandissement ne sont vraiment pas vendeuses… ça ne fait pas quali !
l’image doit refléter l’univers et l’histoire générale de votre livre. Ce n’est pas parce que l’héroïne a fait de l’équitation quand elle était enfant qu’il faut mettre un cheval en avant. Soyez logique !
la couverture ne doit pas être trop chargée. On oublie direct’ les collages et autres patchworks de photos de Mémé Claudette. On veut une idée claire… pas 36 !
les couleurs de votre couverture véhiculent un message. J’en parlais précédemment avec mon histoire de palette : les couleurs traduisent des émotions et des énergies. Vous écrivez dans le feel good ? Faites place aux couleurs qui claquent et qui traduisent la joie, la bonne humeur… Vous êtes plutôt dans la comédie romantique ? Le rouge et le rose seront probablement de la partie. Je sais, c’est cliché ! Mais les couleurs et leurs messages font partie intégrante de l’inconscient collectif. Si vous voulez toucher les gens et les faire venir à votre roman, vous n’avez pas le choix !

Le titre

Choisir le titre d’un roman peut-être une évidence… et parfois, un véritable casse-tête (je parle en connaissance de cause !). Votre titre doit non seulement être accrocheur, mais il doit également s’inscrire un minimum dans le genre auquel vous appartenez. Tout comme l’illustration ou l’image, il doit refléter l’histoire, son énergie, son univers.

Vérifiez également que votre titre est disponible !

Concernant la mise en page au niveau du titre, assurez-vous de faire le choix d’une police lisible ! Rien de pire que de devoir se concentrer pour lire un titre… ce n’est pas très engageant pour la suite ! Beaucoup de jolies écritures cursives à la mode sont disponibles sur Canva, cependant, grand nombre d’entre elles sont difficiles à déchiffrer.

Mon conseil ? Montrez la police que vous avez choisie à plusieurs personnes, et observez leur facilité (ou non) à lire votre titre.

Enfin, si vous faites le choix d’un sous-titre, assurez-vous qu’il y ait toujours une cohérence et demandez-vous si celui-ci est indispensable. Quelle valeur ajoute-t-il à la couverture ? Est-il vraiment pertinent ? Ne vient-il pas trop charger la couverture dans son ensemble ?

Votre nom d’autrice

Vous pouvez choisir de le placer en haut ou en bas de la couverture. Comme pour le titre, assurez-vous que la police soit lisible. Veillez également à ce que la police de votre nom soit plus discrète, afin qu’elle ne vole pas la vedette au titre, ce serait vraiment dommage. D’ailleurs, si vous n’êtes pas décidé côté pseudonyme, je vous invite à lire mon article 7 idées pour trouver un nom de plume.

Voici un rapide tour d’horizon des éléments les plus importants du visuel de votre roman. Si vous travaillez seule sur cette tâche, je vous invite vivement à soumettre le résultat à votre entourage (ou votre communauté), sans forcément leur dire de quoi il s’agit, mais plutôt pour recueillir leurs impressions à chaud. Ne vous vexez pas, la critique permet de s’améliorer ! Ne lâchez rien, je suis certaine que vous allez réussir la couverture de votre livre auto-édité. En attendant, n’hésitez pas à me rejoindre sur Instagram, ça me ferait vraiment hyper plaisir

The post Couverture de Livre Réussie : Maximisez vos chances de vendre votre roman ! appeared first on Marie et ses manuscrits.

Ma découverte tardive de Sophie Astrabie et de son roman Les Bruits du Souvenir

Marie — Sun, 23 Jul 2023 13:52:25 +0000

Je vais vous avouer quelque chose d’assez honteux : je n’avais encore jamais lu de roman de Sophie Astrabie (je sais, shame on me !). C’est au cours de mes dernières vacances que j’ai découvert l’autrice et que je suis tombée en amour pour la couverture de ce roman, sorti en format poche récemment. J’ai hésité à l’acheter… puis je me suis dit que la hauteur de ma PAL concurrençait dangereusement celle de la tour Montparnasse, j’ai donc pensé qu’il était plus raisonnable d’attendre. Étant donné que la raison n’a jamais été mon fort, il m’a suffi de retourner une seule fois faire mes courses pour relire le résumé de ce livre et le poser discrètement dans mon caddie (des fois que mon banquier soit dans les parages et m’informe qu’un crédit pour un appart au cœur de Paris me coûterait moins cher que ma passion pour la lecture, bref !). Ce qui m’a vraiment fait craquer ? Les bruits du souvenir de Sophie Astrabie est une histoire qui se déroule en Aveyron…

Les bruits du souvenir de Sophie Astrabie : Résumé

« Après la mort de sa mère, Claire découvre que celle-ci lui a légué un carnet ainsi qu’un appareil photo chargé d’une pellicule. Le lien entre les deux objets ? Un petit village de l’Aveyron où la jeune femme a passé les étés de son enfance. Il n’en faut pas plus pour la décider à tout quitter. Sous une autre identité, Claire s’installe à Marelle, en quête de ce passé flou et de cette mère qui lui a si souvent échappé. Au fil des pages et des clichés, elle découvre des souvenirs qui vont bousculer ses croyances…

En explorant les bruits de nos souvenirs, l’autrice nous conte l’histoire d’une fuite pour mieux se retrouver. »

Mon gros coup de cœur pour ce roman

J’ai dévoré ce roman en moins de deux après-midis, et s’il est le premier que je lis de Sophie Astrabie, il ne sera définitivement pas le dernier ! (Comment ai-je pu vivre aussi longtemps sans la connaître ? ) Je me suis laissée emporter par la plume de l’autrice et par les courts chapitres qui n’incitent qu’à une seule chose : tourner la page pour découvrir la suite le plus vite possible !

L’histoire de Claire, c’est un peu celle de bon nombre d’entre nous. Tout au long du roman, la quête de son identité vient questionner notre propre histoire, ainsi que l’héritage de notre histoire familiale. Jusqu’où le passé de nos ancêtres pèse-t-il sur notre quotidien ? À quel point reproduisons-nous les schémas de ceux qui nous ont précédés ? Pouvons-nous vraiment nous détacher de notre lignée ? Connaissons-nous vraiment la vérité à notre propre sujet ?

C’est ce que Claire va tenter de découvrir en empruntant le (magnifique ) prénom de Marie, pour se rendre sur les terres aveyronnaises qui ont vu grandir sa mère. À travers le carnet qui l’accompagne dans cette quête de la vérité, Marie (ex Claire) fait des découvertes qui la bouleversent.

Dans ce livre, il est bien évidemment question d’identité, mais également : de deuil, d’emprise conjugale, de relation mère-fille, de transgénérationnel, de sororité d’amitié, de famille de cœur, de maternité parfois avortée… Ces sujets sont traités avec une justesse incroyable. J’ai d’ailleurs été émue aux larmes à plusieurs reprises. Tout sonne terriblement vrai ! La psychologie des personnages est extrêmement bien travaillée : les zones d’ombres qui persistent au sujet de leur histoire viennent mettre en lumière des traumas aux lourdes conséquences sur leur vie actuelle…

Mais je n’ai pas fait que pleurer, j’ai ri aussi ! Et il y a d’ailleurs un passage que je n’ai pu m’empêcher d’envoyer à mes amies (on s’envoie régulièrement des photos des meilleurs noms de commerces que l’on trouve lorsqu’on se balade en ville). Je leur fais un petit clin d’œil à nouveau ici :

« Claire arrive devant la porte d’un salon de coiffure dans lequel elle n’est jamais allée auparavant. Elle l’a choisi parce qu’il s’appelle Mélanie Coiffure et qu’elle fera toujours plus confiance à une coiffeuse qui s’appelle Mélanie, plutôt qu’à une personne qui trouve que Pach’Hair est une bonne idée de nom de commerce. Elle avait lu quelque part que le nom le plus répandu pour un salon de coiffure était Créa Tif, et avait vu dans cette statistique une forme d’impasse pour l’humanité. »

Les Bruits du souvenir : explication

Dans cette petite chronique, je ne peux pas tout dévoiler de l’histoire sous peine de vous gâcher le plaisir de lire ce livre, c’est pourquoi je n’en dis pas vraiment plus que ce que vous pouvez déjà lire à travers le résumé (sorry si vous vous attendiez à plus à la lecture de cet article )

Sachez toutefois que dans la version poche sortie en mai 2023, l’autrice a tenu à ajouter un postface pour éclairer les lectrices et lecteurs qui auraient besoin d’un peu de lumière. En effet, elle a apparemment reçu beaucoup de messages au sujet de la fin de ce roman et tenait (comme elle le dit elle-même) à prendre la main des personnes qui lui tendent. Je ne vous en dis pas plus ! Je vous laisse découvrir ! (Personnelement, j’ai adoré ce postface

« On est ce dont on se souvient, se dit-elle. Mais ce dont on ne se souvient pas, il faut alors se l’imaginer. »

Vous l’aurez compris, ce roman, je vous le recommande à 1000 %. S’il vous reste une petite place (ou pas) dans votre PAL de l’été, foncez acheter Les bruits du souvenir de Sophie Astrabie ! Vous pouvez le trouver en format roman ou encore en format poche, depuis mai dernier. Si vous n’êtes pas encore abonnée au compte Instagram de l’autrice, courez-y ! J’ai lu quelques-uns de ses posts hier soir et j’ai beaucoup ri depuis mon canapé : son humour est décapant… bon pour le moral ! De mon côté, je m’en vais de ce pas envoyer ce livre à ma meilleure amie, vous comprendrez pourquoi si vous le lisez

The post Ma découverte tardive de Sophie Astrabie et de son roman Les Bruits du Souvenir appeared first on Marie et ses manuscrits.

6 pistes à explorer pour Créer la Couverture d’un Livre Auto-Édité

Marie — Fri, 21 Jul 2023 10:16:12 +0000

Quand on décide de devenir autrice indépendante, on se transforme en véritable couteau-suisse malgré nous. En tant que cheffe d’entreprise prête à défendre notre roman, nous sommes la seule à prendre les décisions… et bien souvent la seule à réaliser l’ensemble des tâches (et il y en a un sacré paquet !). Aujourd’hui, je vous parle d’une étape ô combien importante dans le processus d’auto-édition : créer la couverture de votre livre auto-édité.

Voici 6 pistes à explorer pour les romancières qui n’ont peur de rien, prêtes à se relever les manches pour aller au bout de leur rêve !

1. Faire appel à un graphiste

Originale cette première idée, n’est-ce pas ? En attendant, s’il y a bien un professionnel qui peut vous aider dans cette étape, c’est bien lui… bah oui, c’est son métier ! Attention tout de même, ce n’est pas parce qu’il sait faire que vous devez lui faire confiance les yeux fermés

Ce que je veux dire par là, c’est que même s’il est excellent, il a tout de même besoin de votre brief pour savoir ce que vous recherchez. Réfléchissez à lui créer un petit cahier des charges en lui donnant des infos que vous estimez importantes. Par exemples (et ce ne sont que des exemples, ajoutez tout ce qui vous plaira et retirez tout ce qui vous semble inutile) :

Le résumé de votre livre
Les fiches personnages (si vous en avez faites) des personnages principaux
Un moodboard Pinterest, ou autre, avec ce qui représente l’énergie de votre histoire
La playlist Spotify qui vous a accompagnée pendant l’écriture, si vous faites partie des personnes qui écrivent en musique
Des couvertures de livres qui appartiennent au genre dans lequel vous écrivez et qui vous plaisent
…

Bref, vous l’aurez compris, il faut lui donner un peu de matière pour qu’il puisse répondre au mieux avec une proposition qui corresponde à vos attentes. Vous pouvez également lui proposer la lecture de votre manuscrit, seulement si ça le tente

2. Se tourner vers les banques d’images

Vous tournez vers une banque d’images est une alternative idéale si vous êtes une control freak avec peu de budget, comme moi. Mais comme son nom l’indique, vous n’aurez que l’image et il vous faudra travailler ensuite dessus grâce à des logiciels de mise en forme. Mon chouchou comme celui d’un très grand nombre aujourd’hui, c’est bien évidemment Canva.

Canva est disponible en version gratuite et en version payante. Honnêtement, j’ai fait le choix de la version payante en début d’année et je ne le regrette pas du tout ! C’est vraiment parfait pour créer du contenu à l’infini ! Ça peut donc vous servir pour créer la couverture de votre livre auto-édité, mais également pour concevoir tous les visuels promotionnels de votre roman. En plus, le site dispose lui aussi de sa propre banque d’images libres de droit… c’est pratique !

Si vous souhaitez trouver des images gratuites, vous pouvez vous tourner vers des sites comme Pixabay ou encore Freepik. Ensuite, sachez qu’il existe des banques d’images payantes : parfois, vous payez à l’image, parfois, il s’agit d’abonnements mensuels qui vous permettent de télécharger x images par mois. Parmi les plus connus, il y a bien sûr iStock et shutterstock.

3. Demander de l’aide à votre neveu de 6ème qui a 19 de moyenne en Arts Plastiques

Bien évidemment, je plaisante ! Quoique… je pense que vous avez l’idée. Pourquoi ne pas faire appel au talent d’une personne de votre entourage ? (peu importe son âge). Essayez de réfléchir et de voir si vous avez un proche à qui vous pourriez confier cette mission. Personnellement, je suis une grande adepte du troc, je suis donc sûre que vous pourrez trouver quelque chose pour lui rendre service en échange.

En bonus ? Vous serez assurée que personne d’autre que vous n’aura cette couverture (contrairement aux images libres de droit, utilisées à maintes répétitions).

4. Organiser un concours sur les réseaux pour créer la couverture de votre livre auto-édité

Si vous avez réussi à construire une belle communauté sur vos réseaux, pourquoi ne pas lancer un concours auprès de vos abonnés Cela permettrait de mettre en lumière de superbes talents et vous pourrez peut-être avoir la belle surprise d’une proposition qui vous plaît réellement.

Assurez-vous de trouver le moyen de remercier chaque participant en mettant leur travail et leur compte en avant. Quant au grand gagnant ? Mettez-le à l’honneur sur votre compte, mais également dans les crédits de votre livre.

Personnellement, je débute sur Instagram… mais n’hésitez pas à me rejoindre sur le compte marie_et_ses_manuscrits, ça me ferait vraiment hyyyyyyyyyyyper plaisir !

5. Chercher une couverture pré-faite

Il existe à la vente des couvertures de livres déjà faites, c’est-à-dire pré-fabriquées. Idéales pour les romans auto-édités ! Il vous suffira de renseigner différents champs comme votre nom, le titre de votre livre, le sous-titre s’il y en a un, etc. Je trouve qu’il s’agit d’une alternative hyper chouette et d’un véritable gain de temps (si vous trouvez rapidement ce que vous cherchez, bien sûr…) car il n’y aura pas de travail à ajouter (comme quand on personnalise une image trouvée dans une banque d’images par exemple).

Des vendeurs sur Etsy proposent ce type de produits, mais vous pouvez également demander « couverture premade » à votre ami Google, il vous trouvera à coup sûr ce que vous cherchez !

6. S’aider de l’intelligence artificielle

À moins que vous ne viviez dans une grotte (et c’est carrément OK !), je suis certaine que vous avez récemment entendu parler de Chat-GPT, cette intelligence artificielle qui a fait trembler pendant quelques semaines le monde du web (notamment celui de la rédaction, auquel j’appartiens). Sachez que vous pouvez vous tourner vers son cousin, pour réaliser la couverture de votre livre : Midjourney.

Midjourney est capable de générer des images grâce à des prompts, qu’il vous faut savoir rédiger pour obtenir un résultat proche de ce que vous imaginez dans votre tête. C’est précisément cette étape du prompt qui rend la tâche un peu complexe, mais j’avoue qu’il s’agit d’une option qui me tente beaucoup. Cette IA est cependant payante, il me semble que l’offre de base est à partir de 10 $ par mois (je vous laisse vérifier )

J’espère que cet article vous aura donné quelques pistes pour décider comment créer la couverture de votre livre auto-édité. Personnellement, ce que j’aime dans l’auto-édition, c’est le mot « auto ». J’aime être maîtresse des décisions, mais par dessus tout : j’aime apprendre ! Quand on est cheffe d’entreprise, on apprend tous les jours, sans exception. Auto-publier son roman, c’est découvrir l’écriture, le marketing du livre, la gestion des réseaux, la création d’un site internet, le graphisme, la rédaction d’une newsletter… Bref, on touche à tout, et personnellement, j’adoooooooooore ! Bien évidemment je me trompe parfois (souvent !), je fais des erreurs (plus ou moins grosses), mais chaque soir, en allant me coucher, je suis fière de m’être dépassée pour un truc que je ne savais pas faire le matin même. Croyez en vous ! Et n’hésitez pas à me dire en commentaire comment vous avez fait de votre côté

The post 6 pistes à explorer pour Créer la Couverture d’un Livre Auto-Édité appeared first on Marie et ses manuscrits.